Je viens de là où nos grands-pères étaient marins.

Poème anaphorique des élèves de 4ème1 à la manière de Grand Corps Malade.

S’inspirant de Grand Corps Malade, les élèves de 4e1 de Mme Dhainaut ont à leur tour composé un poème anaphorique dans le cadre de leur séquence sur la ville. Chacun a composé à 1 vers évoquant la commune de Grand-Fort-Philippe

Je viens de là où nos grands-pères étaient marins.

Je viens de là où l’on peut voir les côtes anglaises.

Je viens de là où l’estran nous montre la mer.

Je viens de là où de la jetée les gens pêchent.

Je viens de là où des enfants nettoient la plage.

Je viens de là où le calvaire veille sur la mer.

Je viens de là où les pêcheurs arrivent au Minck .

Je viens de là où le chenal sépare deux forts.

Je viens de là où les bateaux passent sans arrêt.

Je viens de là où les jeunes sautent du quai.

Je viens de là où l’été on passe la canote,

Pour aller à la Nougatine en bord de digue.

Je viens de là où les ados jouent dans les dunes.

Je viens de là où tout le monde passe par les Garennes.

Je viens de là où on fait tech et foot au stade.

Je viens de là où le City tremble face aux tirs.

Je viens de là où les jeunes aiment se voir au centre.

Je viens de là où les ruelles protègent du vent.

Je viens de là où la ville est une famille.

Où on s’appelle Agez, Creton, Fournier,Landy.

Je viens de là où notre accent fait rire les touristes.

Je viens de là où Gut Finot « cante sin Fort-Phlip ». 

Illustration :

grand-fort-philippe-plage-david-cudevillet / Spirit of Dunkirk

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